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Liste des Commentaires
The arrival (Là où vont nos pères)
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BD étonnante et rare par son mutisme et ses illustrations tantôt surréalistes à la Bosch, tantôt fouillées et fourmillantes de personnages ou d'objets à la Brughel. Et pourtant son auteur est né en Australie d'une mère autochtone et d'un père malaisien émigré. Là, se trouve ses racines et son inspiration. Succession de 6 chapitres thématiques: le départ du père, la foule des migrants entassés sur des bateaux en quête d'une vie meilleure, les codes de la langue, le passeport, l'installation, le dur labeur des enfants également, les différents apprentissages, les métiers, l'industrialisation et le travail à la chaîne, la guerre, la destruction et la mort et peut-être l'espoir d'un horizon pour la famille. Tous les sujets sociaux, culturels, ethniques y sont suggérés sans l'ombre d'une parole. Le découpage plutôt régulier des planches, et le ton grisé, sepia, noir et blanc de ses illustrations très suggestives offre une logique de lecture rigoureuse au lecteur et en même temps laisse libre cours à ses connaissances et à son imagination. Livre d'Histoire, livre de toutes les migrations, BD quasi cinématographique, universalité des concepts et des personnages à la façon de National Geographic, sur fond de dessins élaborés où se mêlent la rigueur de l'architecte à l'étrangeté de son imaginaire.
La Voyageuse de nuit
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Laure Adler à partir d'un large regard sur notre société et ses thématiques ou idéaux toujours plus fluctuants et une lucide introspection à l'aube d'un certain âge ou d'un âge certain, analyse le vieillir dans un climat qui met en vitrine essentiellement le jeunisme. Ce texte est riche de toutes ses expériences de journaliste, biographe, essayiste, productrice au fil des rencontres d'intellectuels, de people, mais aussi de sa propre famille, d'elle-même sur fond d'une immense culture littéraire. Le titre lui a été inspiré par une pensée de Chateaubriand : "La vieillesse est une voyageuse de nuit: la terre lui est cachée; elle ne découvre plus le ciel." Toutes les situations , de la mieux acceptée, à la plus difficile à vivre y compris au niveau social, y sont comparées avec d'autres cultures,d'autres philosophies sur d'autres continents. Pour être scrutées de façon impitoyable sur le notre aujourd'hui. Rien ne lui échappe sur cette forme de racisme, atteinte elle aussi par cette discrimination. Mais est-elle dans la vieillesse , quand et comment sera-t-elle vieille? Les questions demeurent, tout simplement peut-être parce que voulant regarder de trop près, elle refuse de voir.
Le journal de ma disparition
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GENIAL ! Elle a l'art et la manière de nous tenir en haleine d'un bout à l'autre avec une fin époustouflante ( inimaginable ). Prix du meilleur polar suédois amplement mérité .
Les oubliés du dimanche
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Très beau livre qui nous parle de la relation entre les jeunes et les moins jeunes . C'est émouvant, touchant souvent drôle avec un peu de nostalgie et de tristesse. A force d'écouter les histoires des autres Justine cherche à connaître un peu plus la sienne. Mais est-ce que toutes les vérités sont bonnes à dire ? Doit-on vraiment tout savoir sur notre famille ? Parfois la vérité peut être pire que les silences et les non dit .
Au nom de la vérité
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Génial ! Dès la première page on est pris dans l'histoire . Du suspens d'un bout à l'autre , bien raconté, bien écrit, on ne voit pas les pages passer. Impossible de le poser avant de savoir la fin .
Le consentement
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Livre confidence sur la rencontre profondément toxique entre un quinquagénaire, écrivain et une pré-ado. Initiation perverse, malsaine au sexe, aux mensonges sur les sentiments et au harcèlement prolongé. Sur fond, dans un milieu, aisé, d'un père transparent et d'une mère imbue de sa personne et complice. La 1° partie dérange jusqu'au dégoût et révolte et devant le sentiment de possession de G. M. et la soumission consentie parce que naïve de V. Elle aime cet homme donjuanesque, séducteur affecté, présomptueux, offensif, "génie" d'une certaine littérature, substitutif d'un père inexistant . Ephébophile, G.M. exprime librement son vice, protégé et soutenu par une élite de politiques et d'intellectuels faisant de pseudos références à la Grèce antique entre autres, une période où il est interdit d'interdire, où le silence des victimes règne et la législation ne s'applique pas. Le réveil de V. sera profondément destructeur, voire infini puisque actuellement G.M. use encore d'artifices les plus captieux pour prouver son bon droit et se justifier. Les blessures réapparaissant ainsi dans la nouvelle vie plutôt confiante et établie de V. À noter le poids de la douleur. L'audace d'exprimer et la volonté d'être enfin écoutée et de persuader. Véritable déflagration qui entraîne actuellement d'autres confessions livresques et médiatiques sur les violences sexuelles, la pédophilie, l'inceste. Gageons que celles et ceux qui n'ont pas la facilité et l'aura sociale nécessaires, trouvent le courage de dénoncer la pédocriminalité et toute forme de harcèlement et d'agression sexuelle dénoncée.
Les choses humaines
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Texte puissant, incisif, impitoyable à l'image de l'écriture de K. Tuil. Notre société y est disséquée à travers le pouvoir masculin essentiellement, dans le milieu médiatique, qu'elle semble bien connaître, l'importance du statut social quelle que soit la méthode pour y accéder, l'argent qui en découle, la courtisanerie ambiante, le jeunisme impératif, l'hypocrisie et enfin la fragilité d'un cercle humain basé avant tout sur le paraître. Cette comédie humaine basculera avec le procès d'Alexandre le fils de l'intouchable et inoxydable Jean! Les mouvements féministes y participeront, le poids des réseaux sociaux, de la religion également. Le livre souffre d'un procès qui s'éternise dans la redondance, peut-être pour insister sur la gravité des faits ou ménager le suspense. La fin confirme la superficialité de ce milieu gentrifié . Travail documenté. Vision caustique des "choses humaines"!
Les lendemains
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Très beau livre , très bien écrit pourtant le sujet n'est pas facile . Comment surmonter la douleur , la perte d'un être cher , comment faire son deuil , ne pas sombrer , garder la tête hors de l'eau , réapprendre à vivre ? Mais chaque lendemain est une victoire . C'est prenant , touchant . On est ému c'est tendre , c'est doux. On a les larmes aux yeux car c'est une histoire de vie , de peine , de douleur , mais elle sourit et rit aussi et cela nous montre que parfois les choses les plus simples sont les plus efficaces . Le bonheur est bien souvent à portée de mains .
L'oeil du paon
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Des allures de conte au début. Adonis et Héra sa fille, vivent sur une île de Croatie. Ils y ont échoué sur le désir de la jeune mère Juliette, mannequin à Paris, citadine convaincue, désireuse d'une autre vie idéalisée. À sa mort prématurée, Adonis n'imagine pas l'éducation de sa fille sur cette terre hostile et isolée. Elle partira à Paris chez sa tante. Les hôtes Agathe et Laurent, indifférents, superficiels dépourvus d'empathie, la considèreront tout au plus comme une jeune fille au pair, sans intérêt. Seule lumière, la présence du petit Hugo, leur fils auquel elle s'attachera et réciproquement. Roman initiatique. Initiation sexuelle et sociale où Héra côtoiera un microcosme superficiel, mondain avec son aréopage de courtisans parasites. Elle rencontrera entre autres Gabriel, l'instituteur d'Hugo, Sacha, Dimitri, Ulrich, M Quentin l'opticien mystérieux et Georges Klein, le collectionneur galeriste malvoyant. Réminiscence du récit mythologique grec d'Héra et de son animal favori le paon ? Seuls les prénoms et la présence de paon sur l'île l'évoquent. Roman dont on peut tirer plusieurs fils sans vraiment savoir où ils nous conduisent. Récit inégal, imprévisible jusqu'au drame final inattendu. Lilia Hassaine semble céder aux thèmes actuels (fidélité fugitive, libération sexuelle de la femme, homosexualité, pédophilie) dont nous abreuvent les médias, peut-être parce qu'elle appartient à ce monde? Comme des échos de "Une chanson douce" de L. Slimani. Et si l'on pense qu'elle a été honoré du Prix Goncourt en 2016, Lilia Hassaine ne peut que rêver!
Le tueur de l'ombre
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Pour une suite il est vraiment captivant ! Dans "Le tueur intime" on savait qui était l'assassin , là on se fait balader d'un bout à l'autre avec une fin époustouflante, comme je les aime, qu'on ne peut même pas imaginer .Si vous avez aimé le premier vous aller dévorer celui là .
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