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Liste des Commentaires
Et que ne durent que les moments doux
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le titre fait référence à Bashung dans Osez osez Joséphine mais peut-être l'avait il lui même emprunté à quelqu'un d'autre ??
Tombent les rois
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Triller français... et palpitant. Le lieu : Tours. Le Commandant Marchal et Dan Langlois policiers entiers et déterminés se voient chargés de découvrir l'auteur de plusieurs homicides sauvages touchant des notables tourangeaux. Une jeune policière intrépide, atypique, issue du monde du sport de haut niveau, viendra rapidement rejoindre ce dernier. Le monde journalistique local, parfois entre hésitations, manipulations et rivalités personnelles participera en toile de fond. La politique n'étant jamais bien loin lorsque les meurtres touchent des personnalités notoires, des précautions se manifesteront pour éviter tout scandale et préserver les appuis locaux, compliquant la chasse au meurtrier. Parmi la multiplication des acteurs et le rappel de faits divers passés, les seuls indices susceptibles d'aiguiller progressivement le lecteur se résumeront aux lettres du mot E.C.H.E.C. (d'où le titre), ménageant ainsi le suspense jusqu'aux dernières pages. Ce polar qui n'a rien des grands espaces US, ou des paysages nordiques déroutants, ni de personnages hors du commun mais simplement humains avec leurs défauts, leurs qualités, leurs fragilités trouve dans sa construction le pouvoir d'inciter le lecteur à aller très vite jusqu'au bout chercher la solution!
La part du démon
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Excellent polar à plusieurs angles d'attaque . La vie exceptionnellement ordonnée du capitaine Manny chargé de l'enquête accompagné du jeune lieutenant Esperanza. La plongée dans un couvent, le milieu militaire , les tribulations de la France au Moyen-Orient, les pathologies mentales et la schizophrénie en particulier, les violences infligées aux enfants, les trahisons, les amours sulfureuses etc. Le livre est remarquablement documenté, le récit haletant jusqu'à la fin! Le polar français tire parfaitement son épingle du jeu international!
Et que ne durent que les moments doux
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C'est la vie d'une maman qui se retrouve seule ( ses enfants sont partis de la maison ) elle qui avait souvent souhaité avoir plus de temps pour elle ne sait plus quoi faire de ces longues heures , elle ne sait même plus ce qu'elle aime manger ou quels films aller voir . Elle a passé toutes ces années à faire passer les désirs de ses enfants avant les siens.Alors de là à rencontrer du monde et se faire des amis??? Et ce petit bout de chou qui arrive trop tôt qui se bat pour survivre. C'est raconté avec une telle intensité qu'on se retrouve dans le service néonat avec eux , à suivre les progrès des enfants , les angoisses des parents , leurs peines mais aussi et surtout leurs joies. Comme d'habitude avec Virginie Grimaldi on passe du rire aux larmes, elle a le chic pour nous faire monter les larmes aux yeux et dans les minutes qui suivent on pleure mais de rire. C'est un livre qui fait du bien et beaucoup de personne vont s'y retrouver .
Van Gogh, fragments d'une vie en peinture
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BD ou beau livre? Errances douloureuses et insatisfaites du jeune Van Gogh depuis ses 20 ans à Londres jusqu'à sa mort à Auvert-sur-Oise ou sombre exercice de style ? Daniel Zezelj dans un imposant procédé personnel qui touche plus à une envolée du pinceau qu'au sage trait de crayon évoque dans les 15 parties de son travail et souvent suggère au lecteur, les tourments , les interrogations, les doutes du jeune peintre néerlandais. Chacune ou presque est ponctuée par une de ses lettres à Théo principalement, à sa mère, sa sœur. On perçoit alors l'épreuve de l'éloignement, du manque d'un ami, d'une épaule sur laquelle s'appuyer pour cet être sans cesse à fleur de peau. Le néant n'est jamais bien loin. Un paysage minier, un moulin, un champs, une chambre, ou un chien, un oiseau, un escargot symbolisent l'environnement qui inspira le peintre. Seuls la silhouette imprécise, le profil affilé du visage, un chapeau de paille et surtout une main nous rappellent l’artiste. Aucun phylactère, aucune didascalie, aucune bulle seul le dessin souvent éclaté, éclaire voire percute le lecteur. Un lecteur plutôt averti . La noirceur du livre, digne de Soulages, l'éloigne totalement de la vive palette des œuvres les plus connues de Van Gogh pour conduire son regard et sa réflexion sur le destin chaotique et tourmenté du peintre maudit.
Tout cela je te le donnerai
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L'auteur veut nous faire partager la saga d'une dynastie aristocratique les Muniz de Davila, riches propriétaires terriens ( viticole spécialement) à travers une Galice historique stricte, leurs codes ancestraux, leurs mœurs rigides souvent impitoyables. Son enquête aura pour témoin Manuel Ortigosa, écrivain quinquagénaire, qui dès les premières pages apprend la mort accidentelle de son époux Alvaro Muniz de Davila, l'un des membres de cette lignée. Sa vie et ses certitudes s'écroulent. La suite ne sera alors pour lui que révélations inattendues, acerbes et sans complaisance. L'auteur traite par le menu les caractères de chacun, leur croyance, leur hypocrisie, la jalousie, l'avidité de chacun, l'amour du prestige. S'arrêtant à l'excès peut-être sur les détails du paysage ambiant, des parfums, des visites de pasos, d' émotions répétitives, de larmes, de deuil, de doutes, de rivalités familiales au détriment d'une intrigue fluide dans une suspense haletant. Dolores Redondo se revendique du roman noir américain, la désignation ici n'a de justification que dans la mort d'Alvaro. Le véritable sujet étant cette saga familiale durant... 692 pages! Écriture exigeante précise, fouillée qui noie tout dynamisme dans l'action. Roman policier ou plutôt historique?
Ce qu'il faut de nuit
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Un livre fort, sensible, amer qui retrace la vie d'une famille lorraine plutôt modeste poursuivie par un destin quasiment inflexible. Le père de famille travailleur, sincère dans ses convictions politico-sociales, la mère pilier de l'affection qui soude les quatre membres, les deux garçons Gillou et Fus, liés par une amitié indéfectible mais aux aspirations différentes. Et quelques amis Le Jacky et Jérémy. Famille pétrie de valeurs traditionnelles, de respect et de défense du modeste, du sens de la justice, de militantisme convaincu de la classe ouvrière, de la transmission jusqu'au pardon malgré les coups durs de la vie : la maladie et la perte de la "moman", l'égarement de Fus jusqu'à l'acte fatal et la prison. C'est la confidence à la fois délicate, déchirante et parfois maladroite d'un père profondément aimant, prêt à tout sacrifier pour l'éducation de ses enfants à travers le foot, les études, les lois sociales mais surtout impuissante parce que la vie n'épargne pas ces êtres trop droits, trop honnêtes et finalement sans défense. "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous..." Ces vers de La Fontaine pourraient en être l'écho. Le lecteur prend immanquablement parti, a envie de soutenir, d'aider mais le roman a sa loi.
Le cahier de recettes
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Pourquoi un petit garçon doit grandir sans sa maman ? Pourquoi il ne doit pas devenir cuisinier ? alors qu'il ne vit que pour ça ! Il faut dire qu'il est tombé dedans tout petit , il a été à bonne école . Alors pourquoi ? Toutes ses questions sans réponses , ses questions qu'il ne faut même pas poser . Alors ce livre de recettes est peut être la réponse . Recettes de cuisine qui vous ouvre l'appétit mais aussi des recettes de vie , d'amour . Ce grand 'petit ' garçon qui se retrouve au chevet de son papa pour connaître finalement le fin mot de l'histoire et ainsi l'aider à partir . C'est une histoire d'amour entre un père et son fils qui partage la même passion .......
Mamie Luger
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Déroutant, surprenant mais finalement " on rit "d'entendre le récit hilarant de cette grand mère de cent deux ans qui tire à vue sur les gendarmes . Et là ce n'est que la partie visible de l'iceberg ! Il suffit de gratter un peu et les surprises arrivent à la pelle ! Qui est-elle vraiment une simple petite grand mère ou une serial killer ???? A vous de voir!
Le tour du monde en 80 arbres
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La Nature? Le mot est vague et chacun s'approprie la sienne. Si l'exceptionnel, le grandiose, l'insolite, le grandiose vous inspirent vous devez ouvrir ce Beau Livre de l'Irlandais Thomas Pakenham, photographe passionné d'arbres séculaires qu'il respecte tels des ancêtres héroïques. Son tour du monde se divise en 5 grands chapitres, chacun illustré par un ou plusieurs arbres majeurs des 5 continents. La photo sur une ou deux pages va vous percuter par la taille, la nodosité ou le port droit et fier, l'écorce douce ou rugueuse, les anfractuosités, le feuillage ridiculement petit voire inexistant, les couleurs. Une gravure excessivement ciselée et légendée par la Mythologie nordique, Shakespeare, Dante etc. introduit chaque vénérable par un commentaire à la première personne vous contant ses origines, parfois les voyages de la graine, une anecdote, une légende. Le thuya, l'eucalyptus,l'épicéa, le genévrier, le cèdre, le figuier que vous côtoyez ne vous apparaîtront plus que comme des bonzaïs comparés aux géants présentés. Quant aux baobab, totara, ginkgo, dragonnier et plus encore le séquoia avec son champion le Général Sherman, ne peuvent qu'imposer la déférence et l'humilité. L'arbre devient confident, symbole, sanctuaire, témoin d'une histoire séculaire de l'humanité. L'homme l'a épargné, l'arbre veille et l'instruit.
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