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couverture de : Transylvania
Résumé : L’inspectrice Mina Dragan enquête sur un meurtre au château de Bran, en Transylvanie, connu pour être celui de Dracula. Ce crime lance un jeu de piste inquiétant. Le tueur semble vouloir révéler d’anciens secrets enfouis au cœur de notre civilisation
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Le titre du dernier thriller de Beuglet invite immédiatement le lecteur dans l’aventure sombre et inquiétante des Balkans, vers l’énigmatique château de Bran, celui du Prince Dracula. L’accroche est quasi assurée. L’inspectrice Mina Dragan, plus hardie et obstinée qu’expérimentée, car simple agent, se proposera pour l’élucidation du meurtre de l’unique hôte de cette auberge fantomatique. Aucun détail d’atmosphère touchant à nos sens ne manque : le ciel plombé, la neige et son silence, le brouillard, la présence de loups, l’ombre du personnage légendaire et de vampires, les portes qui grincent, les pièces innombrables, la propriétaire mystérieuse, et cette victime tatouée qui interroge. Puis l’histoire va dévier avec la présence et les commentaires d’un ancêtre des frères Grimm, Alphonse, qui essaiera de nous livrer les secrets des Contes éponymes, le pourquoi et les conséquences de nos peurs. Pour clore en dernière partie avec une problématique souvent soulevée actuellement : l’importance des livres, de la lecture, qui invitent à créer, à imaginer, à fantasmer face à la technologie et aux outils toujours plus sophistiqués tels portables, tablettes, écrans avec lesquels l’humain devient davantage spectateur qu’acteur actif, même si sa curiosité est rapidement satisfaite. Jusqu’à l’IA, redoutable pour la créativité et la véracité de l’information, la facilité d’accès, etc. Opposer le conte écrit ou lu et l’IA « reçue » semble malgré tout un raccourci facile, sachant que l’IA ouvrira certainement des horizons en médecine par exemple et qu’à chaque évolution de technologie : automobile, avion, téléphone, écrans etc., la crainte a dû être identique. Mais ne s’éloigne-t-on pas alors de l’argument central qui fait un polar ? Le lecteur qui attend avec impatience une suite logique, haletante, imprévisible ne se sent-il pas floué ? Car rien n’empêche Beuglet de rédiger un essai sur la crainte inspirée par l’IA, la baisse du QI des humains, le copier-coller aisé, la nature dénaturée ou autre. A trop écrire aussi, la respiration s’essouffle et le prétexte, même axé sur la conscience collective et l’exploration du subconscient individuel, ne suffisent plus à entraîner l’amateur ou plus encore le passionné de polars !
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