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Liste des Commentaires
On dirait des hommes
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Un roman noir en demi-ton, entre polar et thriller . Le personnage central est incarné par Dominique Bontet, juge d'instruction, intraitable dans sa profession, exigeante, pointilleuse et surtout jusqu'au boutiste. Absorbée par le dossier tragique d'Anna et Thomas, elle n'aura de cesse de questionner, d'enquêter sur la moindre dissimulation de ces parents ravagés par la perte accidentelle de Gabriel. Ce dossier entraînera, par le hasard d'une intervention inopinée d'Anna, chez Iris et Patrice leurs voisins, l'ouverture d'une autre affaire familiale pour le juge. En effet, Anna interviendra un soir chez les Le Bihan pour soigner leur fille Anaïs qui s'est blessée. Le lecteur est convié alors à pénétrer dans l'intimité de ces deux familles par l'analyse minutieuse des comportements et de la psychologie de chacun des protagonistes. Relativement lisse à l'extérieur mais torturé, inquiet, frustré, faible ou violent, principalement pour Thomas et Patrice, alors que les épouses résistent et tentent de construire. D'ailleurs, comment interpréter le titre ? Ce livre de Fabrice Tassel rejoint la vague actuelle de polars français, bien différents des anglo-saxons ou des pays nordiques. Certes les deux situations s'avèrent éminemment graves mais plus que l'intrigue policière c'est le côté sociétal, comportemental qui intéresse l'écrivain, lequel s'applique alors à disséquer l'âme humaine.
La tresse
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Une petite pépite ! C'est l'histoire de trois femmes qui ne se connaissent pas. La première vie en Inde, c'est une intouchable, elle mène une vie de misère, mais elle ne veut pas la même chose pour sa fille. La seconde travaille avec son père dans l'usine familiale mais elle découvre que sa famille est au bord de la ruine. Et la troisième est une brillante avocate Canadienne à qui tout sourit, jusqu'au jour où la maladie s'en mêle. Trois destins, trois femmes, trois brins de vie qui se ressemblent, se tissent, se tressent ensemble vers la même envie, celle garder espoir pour survivre et tout simplement VIVRE !
Le Grand feu
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Le résumé qui précède dresse de façon dépouillée le contenu du roman. Texte qui nous conduit dans la Venise du XVII° où l'art viendra compenser le déclin politique de cette Maîtresse des mers. Le baroque y prolifère, et surtout avant que la peinture ne vienne à nouveau la flatter avec les "vedutisti", elle rayonnera par sa musique. Au travers de l’héroïne du roman, Ilaria, le lecteur découvrira une place avant-gardiste et généreuse faite aux filles grâce au Maestro du violon Antonio Vivaldi. Ilaria, sera ainsi, dès avant sa naissance, destinée à la musique par ses parents et principalement sa mère Francesca qui rêve de ce destin filial. Or la vocation de cette Institution, dite Ospedale, comme d'autres, crée et financée par la République de Venise était d' accueillir les nouveaux-nés filles et garçons abandonnés, les orphelins, les enfants illégitimes, et surtout à parfaire leur éducation dans une société où le sort des filles se limitait à entrer au couvent ou à se marier. Antonio Vivaldi, chef de chœur et compositeur y enseignera son instrument jusqu'à faire d'Ilaria sa copiste. Malgré l'éloignement inhumain des siens, l'enfant, puis l'adolescente y brûlera de ce feu musical, de la renommée de ces jeunes filles que les plus hautes personnalités venaient assidument écouter. Mais les règles strictes imposées par les moniales, l'isolement total de toute vie extérieure, la privation de l'enfance, le spectacle vocal isolé derrière les grilles protectrices, telles un moucharabieh, ne lui ôteront jamais l'envie de connaître la vraie vie. Elle fera de Prudenza Leoni, son amie patricienne, inscrite à des cours, sa complice pour cette initiation. La découverte très furtive de la cité, l'épreuve de l'eau des canaux, et la rencontre avec Paolo, l'animeront d'un autre feu. Léonor de Recondo animée par l'amour personnel de la musique, du violon et la fascination de la Sérénissime nous invite dans "Le grand feu", à partager un tableau historique, social, humain, émotionnel de haute qualité.
Le Dernier violon de Menuhin
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Livre dédié aux souvenirs d'une carrière artistique exceptionnelle tant dans la valeur, la surexposition, la renommée que la longévité. Rodolphe Meyer s'est illustré dès son enfance comme un surdoué du violon : À 11 ans il jouait "le Triple concerto de Beethoven au Carnegie Hall". Il le doit sans le moindre doute à son génie de la musique et de l'instrument mais aussi à l'aspiration intraitable d'un père , au "coeur en baïonnette" p. 24 La carrière se poursuit inlassablement jusqu'à s'effilocher dans l'alcool. Il apprend alors le décès de sa grand-mère et l'héritage d'une vieille ferme aveyronnaise qu'il habitera désormais. Et là affleureront au moindre objet, les souvenirs qu'il développera, analysant passé et devenir, dans une forme de syndrome dissociatif . Néanmoins au-delà des quelques personnages qui animent le récit, et surtout de l'enfant prodige, le véritable protagoniste ne demeure-t-il pas l'instrument en soi? Après l'avoir fait jouer sur un Collin-Mézin, le père hésitera pour son enfant, entre un Guarnieri del Gesù et un Milanollo, un Stradivarius de 1728 , optant pour ce dernier. "Je gravissais les dernières marches de la plus haute des pyramides", pensera terrifié l'enfant sous la pression impérieuse du père. Beaucoup plus tard le musicien revendra le précieux Stradivarius pour frotter son archet sur le Lord Wilson, qui n'est autre que le dernier violon de Yehudi Menuhin. Nom inapproprié selon Rodolphe qui évoque "la pompe anglaise, cette politesse et ce chic pluvieux qui ne vont pas à l'italien" p.263. Or la fin de carrière sonne, il s'éloigne du public et pourtant il confessera : "Il me suffisait de sentir sa présence, de vivre avec lui, pour être heureux. Et je crois que je l'ai été." p. 31 L'écriture du livre est le parfait miroir de l'élégance du sujet.
Confidences à Allah
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Témoignage à l'état brut d'une jeune bergère, Jbara, née dans une famille nombreuse à Tafafilt, petit village marocain qu'elle définit ainsi :"Tafafilt, c'est la mort"...."le trou du cul du monde". (p.1) Le ton est donné. De fait tout y est mort, misère profonde animale et religion.Très rapidement, parce que trop lucide et rebelle dans l'âme, elle cherchera à combattre cette soumission foncièrement ancrée dans les traditions d'un pays où tout est haram. Dès ces 16 ans et suite à un effroyable événement, résultat d'abus subis depuis des mois, elle sera chassée du giron paternel et commencera alors une longue émancipation au prix de son corps. Libertine, certes, mais par nécessité de survie. Tour à tour, intrépide, résignée, effrontée, servile autant que séductrice, vénale aussi car la survie ou le mieux vivre l'exige, Jbara, qui changera d'identité au fil de ses rencontres masculines et des situations, nous conte par le menu, sans ménagement ni dans le film des ses rapports sexuels, ni dans les mots pour les décrire, pas plus que dans le dégoût ou le plaisir parfois, éprouvé, quelques années de sa vie jusqu'à son mariage apaisant avec un imam anonyme, sexagénaire, polygame. 146 pages triviales, spontanées, nauséabondes souvent, toujours pétries de religion ou plutôt d'une religiosité teintée de superstition. Jbara y invoque en effet, presque à chaque ligne, son Dieu, soit nommément, soit en utilisant des majuscules lorsqu'elle s'adresse à Lui, lors de circonstances des plus ordinaires aux plus scabreuses et sur un ton de défi, de critique forte, de dérision, d'insolence et...d'amour! Texte coup de poing rare!
Triste tigre
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C'est un livre choc, bouleversant !! Âme sensible s'abstenir, certaines scènes sont détaillées, suffisamment pour qu'on soit indigné, écœuré et complètement chamboulé !! C'est le témoignage d'une jeune fille qui raconte le calvaire qu'elle a vécu dans sa propre maison ou pendant des années elle a servi de jouet sexuel à son beau père ! Elle a eu le courage d'en parler, pour arriver à " vivre" à "passer " à autre chose. Elle essaie même d'analyser son bourreau, comprendre pourquoi ? Mais comment comprendre ? Elle l'a dénoncé pour éviter qu'il ne s'en prenne à ses petites sœurs, sinon elle n'aurait peut-être jamais rien dit.
Blanc d'os
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Très bon suspens , avec des rebondissements, du mystère et des frissons , on se croirait chez Stephen King ! Paul part sur les traces de son frère jumeau qui a disparu à Dread's Hand , un petit village perdu au fin fond de l'Alaska . Il cherche à trouver des gens qui auraient croisé son frère, mais tout le monde nie l'avoir vu . Tout paraît étrange dans cette ville et c'est sans compter sur les superstitions, les mystères et la peur qui entourent ces lieux ! Mais peur de quoi ? de qui ?
Le caveau de famille
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Hilarant !!! Si vous avez aimé le premier, vous allez adorer ! C'est la suite du mec de la tombe d'à côté . On retrouve Désirée et Benny qui essayent d'avoir un enfant sans pour autant vivre ensemble. On a beau s'aimer passionnément la vie à deux n'est pas toujours simple, surtout quand on vient de deux monde totalement différent . Et ces deux là rien ne les avez préparé à un tel choc !
Le mec de la tombe d'à côté
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Un petit livre pour rire sans prise de tête ! Deux âmes en peine se croisent régulièrement au cimetière chacun devant la tombe d'un être cher. Elle citadine, bibliothécaire, elle aime tout ce qui est chic, moderne, blanc, très épuré. Lui est paysan, il s'occupe de ses vaches, il vit à l'ancienne dans la ferme familiale, la déco et les meubles dates de la génération de ses grands-parents. Tout les opposent et pourtant ils sont attirés l'un par l'autre .
Nos âmes la nuit
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Très jolie petite histoire. Addie est veuve, retraitée et elle trouve le temps très très long ! Elle va proposer à son voisin lui aussi veuf et retraité , de venir passé quelques nuit avec elle pour se tenir compagnie. Il naît entre eux une amitié qui se transforme petit à petit, de petits gestes , de petits mots et surtout être deux, avoir quelqu'un avec qui discuter. De très beaux moments de complicité, mais cela ne va plaire à tout le monde, cela nous montre jusqu'où peut aller la bêtise humaine !!!
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