Contient :
They will gather no seed
Foghorn calling
Dunya
Together forever everywhere
All aboard
Levante
Lay low to lie
The longest night
Firefly
Paradise fell
Remember them
The real way out
Epilogue
All aboard / Benachir Boukhatem (Auteur)
Résumé : Avec son septième album, 'Shapes of the Fall', Piers Faccini touche à l'essence même de son songwriting. Orchestrant des échanges profonds entre folksongs, pulsations gnawas et quatuor à cordes, il peaufine un art qui se nourrit de l'héritage anglo-américain, des traditions de la Méditerranée, du Maghreb et de l'Afrique de l'Ouest comme de la musique ancienne ou baroque. Cette vision transversale, il la pousse à son plus juste degré d'épure en s'entourant de compagnons de route au diapason : les frères Malik et Karim Ziad, l'arrangeur Luc Suarez, le co-réalisateur Frédéric Soulard, et deux invités de marque, le maâlem marocain Abdelkebir Merchane et l'Américain Ben Harper, réunis sur le titre-phare "All Aboard". Fort d'aussi précieux soutiens, Piers Faccini peut décliner en musique et en poésie l'interrogation qui traverse tout ce recueil de chansons : comment vivre et composer avec l'effondrement du monde ? 'Shapes of the Fall' y fait écho en brossant un tableau regorgeant de nuances : le pouvoir guérisseur de la danse et de la transe répond à la beauté primitive de la complainte, l'intime et l'universel s'enlacent, la gravité se fendille peu à peu pour mieux laisser passer la lumière. Faccini qui a déjà collaboré avec le violoncelliste Vincent Segal pour leur album en duo de 2014 Songs of Time Lost a collaboré au fil des ans avec des musiciens du monde entier à la recherche de dialogue musical tels que Ballake Sissoko, Ibrahim Maalouf ou Jasser Haj Youssef. Deux voix exceptionnelles figurent sur l'album; l'auteur-compositeur-interprète californien Ben Harper, collaborateur de son album de 2005, 'Tearing Sky' et le chanteur marocain et maître des traditions de la transe connu sous le nom de Gnawa, Abdelkebir Merchane. L'album a été coproduit par Piers Faccini et Fred Soulard.
Notes : COUP DE COEUR BD13 - 2021
Séléction FIP, 4 clés Télérama, France Inter
Paysan des Cévennes et citoyen du monde, resté très anglais dans son élégance et sa réserve, Piers Faccini sait ouvrir sa musique aux courants d'air. Il écoute aussi la nature et ses habitants. La voix qui implore, au premier morceau, qu'on lui rende sa maison est celle d'un oiseau menacé. La suite de l'album va s'employer à réchauffer le volatile comme l'auditeur. Sur son dernier album, I Dreamed an Island (2016), Faccini invitait déjà Malik Ziad, maître algérien des subtilités du gnawa -- style marocain dont les rituels dialoguent aussi avec l'Afrique subsaharienne -- et de ses instruments (oud, guembri, mandole)... En laissant souffler sur la sienne un vent du sud, notre patient Anglais fait fructifier l'héritage à sa manière, qui éclaire le présent comme peu d'autres. - Télérama - François Gorin - 30/03/2021
Un oeuvre (au masculin) parmi les plus passionnants de notre époque. - Liberation - 14/04/2021
Un musicien rare car capable de faire rimer précision et émotion, virtuosité et sapidité. - Les Inrocks - 14/04/2021

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