Je vois des jardins partout
Auteurs   Decoin, Didier (Auteur)
Edition  Feryane : Versailles , impr. 2012
Collation   1 vol. (284 p.)
Illustration   couv. ill. en coul.
Format   22 cm
indice Dewey   804
848.920 208
ISBN   978-2-36360-117-9
Prix   15,60 EUR
Langue d'édition   français
Sujets   Jardins -- anecdotes
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Barbentane 010012220 R DECAdulte / Gros CaractèresDisponible
Résumé : A l’instar de la Manière de visiter les jardins de Versailles (seul ouvrage qu’écrivit jamais Louis XIV), Je vois des jardins partout est une sorte de manière de visiter les jardins de ma vie. Ceux que j’ai possédés, et ceux des autres, publics ou privés, que j’ai arpentés. En me penchant sur tous ces jardins, c’est aussi sur mon passé que je me penche, et si je vois des jardins partout, c’est que les jardins ont été, quantitativement et qualitativement, le paysage le plus récurrent et le plus constant de mon existence. En ce sens, ce livre est peut-être une autobiographie déguisée… Cézanne disait que peindre signifie penser avec son pinceau . Jardiner, c’est penser avec un sécateur, des semelles gadouilleuses, un mal de dos et des engelures aux doigts. Ou un coup de soleil sur le nez. Oui, jardiner, c’est penser, mais penser par avance, imaginer, anticiper ce qui va sortir de terre – et dans quel désordre ou quelle harmonie innés ça va surgir. Et c’est avant tout faire confiance à la terre. En écrivant ce livre, je me suis aperçu qu’il n’y avait pas d’école de vie plus sûre ni plus charmante qu’un jardin, que ce soit le paradisiaque et génial Jardin Blanc conçu par Vita Sackville-West dans son domaine de Sissinghurst ou le très modeste recoin qu’on m’avait alloué dans le potager familial pour y faire pousser ce que je voulais – j’avais opté pour quelques épis de blé, dont j’avais tiré quelques grammes de farine, dont je fis un pain minuscule mais tellement délectable que j’en ai encore le goût en bouche.