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couverture de : Les Saules
Résumé : Aussi âpre que bouleversante,une histoire de liberté et de meurtre,de silence et d'amitié,au c'ur d'un hameau breton. Allongée au bord de la rivière, cachée par les saules pleureurs, Marie, dix-sept ans, semble paisible, endormie, ce que démentent les marques sombres sur son cou.Sa mort brutale ébranle toute la communauté, et surtout Marguerite, une petite fille solitaire que tous croient simple d'esprit. Ses parents, peu enclins à manifester leur affection, travaillent leur terre du matin au soir. Livrée à elle-même, maltraitée à l'école, elle aime se réfugier au bord de la rivière, où elle se sent en sécurité sous les saules.Cette nuit-là, elle a vu quelque chose. Elle voudrait bien aider Marie, la seule qui était gentille avec elle. Mais voilà, Marguerite ne parle pas, ou presque jamais. Mutique derrière sa chevelure sale et emmêlée, elle observe l'agitation des adultes qui, gendarmes ou habitants, mènent l'enquête. Mais comment discerner la vérité parmi les rumeurs, les rivalités familiales et les ranc'urs tissées de longue date ' Une nouvelle voix à découvrir absolument ! Née en Bretagne au début des années 1980, Mathilde Beaussault, fille d'agriculteurs, a trouvé dans ses origines la matière de son premier roman
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Deux histoires parallèles et qui s'imbriquent à la fois. Deux situations sociales différentes et choisies délibérément aux antipodes : profession libérale pour la famille de Marie, et la paysannerie rustre et bourrue pour celle de Marguerite. Deux jeunes filles totalement discordantes, l'une très belle et séductrice, l'autre mutique et négligée de façon exagérée, souffre-douleur de tous les enfants. Le lien ? Le sort né de la rumeur qui salit ces deux jeunes filles. L'attention unique de Marie pour Marguerite . La situation géographique d'un village breton où les ragots font loi. Et la coulée, lieu dangereux de la rivière bordée de saules. Livre profondément manichéen, qui exclut la relation humaine la plus basique. Absence d'empathie, aucune pitié dans ces deux mondes que tout oppose. Société figée dans l'histoire et l'éducation ancestrale. L'amour ne perce jamais même dans le drame de la mort. Ni la compassion, ni l'apitoiement ne pourraient sauver Marguerite puisqu'elle ne les suscite pas au point d'accepter douloureusement sa condition d'enfant paria. L'écrivaine M. Beaussault aurait-elle voulu se faire l'écho d'une histoire ancestrale implacable dans sa Bretagne natale profonde ? Si oui, le lecteur peine à trouver un peu de lumière dans cette histoire de vie que la méchanceté récurrente, l'excès dans la noirceur du trait et le pardon inimaginable, accablent.
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