Livre
Geisha
AuteurGolden, Arthur  (Auteur)
Editeur Lattès : Paris , 1999
Collation524 p
Format15 x 23
ISBN2-7096-1938-5
Langue Edition français
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Réservation
couverture de : Geisha
SiteNuméroCoteSectionEtat
Barbentane 010000641 R GOL Adulte Disponible

Notes : Public visé : adultes
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Véritable guide du statut de la geisha japonaise depuis la vente ciblée d'une fille, ou plus précisément deux dans ce livre, les soeurs Kinu et Sâto, par leurs parents dans un établissement voué à leur formation, soit l'okiya. Kinu la majeure raconte le parcours initiatique imposé depuis son plus jeune âge, jusqu'à celui, couperet pour la fonction officielle entre 30 et 40 ans, de ces enfants qui véritables charges pour les familles étaient cédées sous contrat financier devant être remboursé (Kinu finira de rembourser lors de ces 22 ans), à une mère adoptive. La formation se faisait normalement par l'école primaire puis par d'autres institutions, nombreuses dans les quartiers de maisons closes, lesquelles complétaient par l'enseignement de l'écriture, du calcul de la cuisine et des arts. Dès l'âge pubère, elles étaient, en parallèle de cette éducation, proposées à des hommes de passage, mais chaperonnées par un protecteur attitré. Elles présidaient aussi, en vertu de leur savoir relativement étendu et de leur expertise, à des cérémonies du thé, des fêtes officielles. De petite servante, Kinu narre par le menu tous les grades franchis, en passant par l'initiation sexuelle, l'apprentie geisha aux longues manches, la survenue en 1904, du conflit russo-japonais et les trains militaires dans ces quartiers de plaisir, les festivals à animer et les différents divertissements obéissant tous à une codification vestimentaire, gestuelle très précise. L'âge avançant, Kinu réussira à s'extraire de cette emprise. Elle achètera une petite maison où accueillir sans rancune une partie de sa famille. Un amour et un enfant lui seront niés par le destin contraire. Néanmoins la vie doit continuer et le manque financier et le conditionnement personnel la conduiront à ouvrir sa propre okiya, où primeront le chant et la danse, tout en abandonnant son métier de geisha. EN 1930, 125 okiya se partageaient le marché sur Higashi-Kuruwa! La société évoluait toutefois en multipliant les bars avec d'autres hôtesses, les bains publics et autres lieux. En 1958, la loi interdisait pourtant la prostitution, mais le monde s’accommode toujours de l'hypocrisie. Et Kinu fêtera ses 87 ans avec ses souvenirs de dépendance imposée par ses parents et le contexte économico-social et des rêves de maternité jamais consentis. Texte abrupt, lapidaire et d'autant plus difficile à admettre, que circonstancié et authentique.
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