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Liste des Commentaires
Quatre par quatre
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Roman inclassable, étrange, où le côté sombre de l'humain: adolescents ou adultes devient la normalité. Le titre évoque-t-il la surface restreinte du lieu, ce pensionnat réservé aux élèves très favorisés socialement? Cela paraît improbable. Les élèves sont nombreux : Célia,Aurélia,Marina ou coiffés de surnoms colorés et dépréciatifs: La Grignette, Guerassime; Le Guide et La Derche pour les responsables de l’Établissement. Les scènes de dénigrement, d'humiliation verbale et physique, jusqu'à la violence dominent toute relation bienveillante. Régler cette atmosphère délétère dans un but d'apprentissage ne semble pas être le souci majeur de La Direction soit revêche, indifférente ou relâchée. Le professeur remplaçant reste hermétique et sombrera dans ses propres névroses par les vapeurs d'alcool et autre. Le monde extérieur? Une ville que chaque lecteur pourra imaginer, est chaotique et dangereuse. La quatrième de couverture y voit élogieusement, de la part de l'auteur, Sara Mesa un récit "se jouant des codes du thriller et de la fable politique...Conte cruel d'une grande intelligence", le lecteur, lui, s'interroge sérieusement sur ce monde clos, étouffant et disruptif jusqu'à la dernière page du journal de Garcia Madrano. Quant à l'épilogue éclectique et "philosophique", il ajoute encore à l'intention subtile peut-être et néanmoins obscure, recherchée par l'écrivain.
Ainsi parlait ma mere
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Petit texte de 91 pages dont le titre pourrait évoquer celui d'un certain philosophe allemand et le contenu évoqué, celui de la Mère courage d'un certain dramaturge, or il est une ode infiniment lucide et sensible d'un homme à sa mère au crépuscule de sa vie. Issu d'une fratrie de cinq garçons, orpheline de père très jeune, le -je- narrateur, et comment ne serait-il pas l'auteur lui-même pour s'exprimer avec autant de sincérité, se confie sur sa relation à la mère. La famille est d'origine marocaine, expatriée en Belgique, quatre des fils ont une vie indépendante, seul Rachid est resté célibataire, a poursuivi des études supérieures et enseigne les Lettres à l'Université catholique. Lorsqu'il écrit, il a 54 ans, sa mère 93 et tous les souvenirs, parfois résistants et toujours effectifs affleurent. Une mère analphabète, qui s'est usée aux ménages pour que ses fils aient une vie digne et qui demande inlassablement que ce fils qui vit à ses côtés comme une ombre , lui lise Peau de chagrin de Balzac. " Tu me lis mon Balzac" ? Et le questionnement se manifeste: pourquoi, comprend-t-elle, que trouve-telle dans le destin de Raphaël, sa passion pour Foedora, sa relation à l'argent, etc. ???? Les moments cocasses ( maillot de bain p. 70) ou surprenants succèdent à la gêne, à la non acceptation (la chanson populaire, les têtes couronnées) Les moments malaisés aussi avec cette mère qui ne sait pas s'exprimer en français, qui apprend par cœur des formules pour être visible dans certaines situations : devant les professeurs, lors d'un concours ou lors de rencontres même anodines ont provoqué la honte chez lui. Il mesure tardivement combien il n'a pas su voir sa bienveillance, son écoute de l'autre, l'aide apportée. Il n'a jamais imaginé ses rêves, ou tout simplement sa qualité de femme avant d'être mère. Le repentir est sans cesse latent mais il se traduit aussi par une dépendance totale et infiniment délicate (soins, toilette...) à cette mère. Il conclura :" Je ne sais pas si ma mère a été une bonne mère...Je sais juste que c'est la mienne. Et que la plus grande richesse en cette vie est d'avoir pu l'aimer". Émouvant, troublant, humain.
Hurlements
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Très très bon polar! Dès les premières pages ont est happé dans cette histoire infernale. Un vieux policier est sur la sellette, il doit expliquer pourquoi il a tiré sur un suspect. Olivia est psy , elle travaille avec la police, mais là au milieu de la nuit c'est un bruit dans son salon qui la réveille, pourtant elle est seule dans la maison. Le policier et la psy. vont être associés pour enquêter sur la disparition de cinq femmes et ils ont deux jours pour élucider toute cette affaire! Impossible de le lâcher avant la fin !!
Veiller sur elle
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Prix amplement mérité ! Très très belle histoire d'un jeune garçon Mimo qui est un peu différent des autres. Il devient ami avec des personnes qui ne sont pas son milieu, mais il va aussi côtoyer les bas fond de la ville. Au décès de son père, sa mère l'envoie chez un oncle en Italie pour apprendre le métier de sculpteur. La vie ne va pas être tendre avec lui mais il va faire de belles rencontres, entre autres Viola. Mais Mimo est pauvre et Viola est une fille issue d'un milieu riche. Pourtant rien ni personne ne pourra les séparer. L'histoire se passe dans une Italie qui rentre en guerre où chacun doit choisir son camp .
Pension complète
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Un polar jubilatoire, décalé et politiquement incorrect.
Le Grand feu
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Très beau livre sur une jeune fille qui voulait d'abord apprendre à chanter , mais qui se passionne pour le violon. Quand elle tient son instrument, qu'elle ferme les yeux pour jouer, elle a l'impression d'être consumée par un feu qui la dévore de l'intérieur. Mais elle s'interroge aussi sur ce qu'est la vie à l'extérieur. Sa vie va changer quand elle rencontre une amie et le frère de celle-ci qui va faire battre son cœur et l'animer d'un feu encore plus brûlant !
La deuxième femme
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Sandrine est mal dans peau à force d'avoir entendu son père lui dire qu'elle est grosse, laide et moche et elle fini par le croire. Mais comble de malchance, elle tombe amoureuse d'un manipulateur de la pire espèce. Il veut tout contrôler, il la surveille, il contrôle son portable, ses comptes, son GPS pour voir où elle va et qui elle voit ! Il la critique, l'humilie tout en lui faisant croire que tout est de sa faute à elle. Et il a une telle emprise psychologique sur elle qu'elle le croit, elle subit en silence et même elle le plaint !
La Faille
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Avec La Faille, nous sommes dans le plus pur Thilliez, sombre, machiavélique allant jusqu'au fond de la noirceur humaine avec la nouvelle enquête menée par son commandant fétiche Sharko , pourtant mis sur la touche mais qui revient avec son équipe suite à l'arrestation d'un tueur en série nécrophile. Et le mot est prononcé! Plutôt que la vie, c'est la Mort qui rôde à chaque page, derrière chaque personnage, et même l'expérience de la mort avec les EMI (expérience de mort imminente). Entre savants avérés et expérimentateurs démoniaques à la Frankenstein, Thilliez exploite toute sa curiosité critique et rationnelle, ses stages de recherches auprès de la police scientifique ou des chercheurs en laboratoire pour décortiquer le cerveau humain dans ses moindres lobes et pousser à la fois les enquêteurs et les lecteurs à plonger dangereusement dans la monstruosité de l'homme apprenti sorcier.
On dirait des hommes
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Un roman noir en demi-ton, entre polar et thriller . Le personnage central est incarné par Dominique Bontet, juge d'instruction, intraitable dans sa profession, exigeante, pointilleuse et surtout jusqu'au boutiste. Absorbée par le dossier tragique d'Anna et Thomas, elle n'aura de cesse de questionner, d'enquêter sur la moindre dissimulation de ces parents ravagés par la perte accidentelle de Gabriel. Ce dossier entraînera, par le hasard d'une intervention inopinée d'Anna, chez Iris et Patrice leurs voisins, l'ouverture d'une autre affaire familiale pour le juge. En effet, Anna interviendra un soir chez les Le Bihan pour soigner leur fille Anaïs qui s'est blessée. Le lecteur est convié alors à pénétrer dans l'intimité de ces deux familles par l'analyse minutieuse des comportements et de la psychologie de chacun des protagonistes. Relativement lisse à l'extérieur mais torturé, inquiet, frustré, faible ou violent, principalement pour Thomas et Patrice, alors que les épouses résistent et tentent de construire. D'ailleurs, comment interpréter le titre ? Ce livre de Fabrice Tassel rejoint la vague actuelle de polars français, bien différents des anglo-saxons ou des pays nordiques. Certes les deux situations s'avèrent éminemment graves mais plus que l'intrigue policière c'est le côté sociétal, comportemental qui intéresse l'écrivain, lequel s'applique alors à disséquer l'âme humaine.
La tresse
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Une petite pépite ! C'est l'histoire de trois femmes qui ne se connaissent pas. La première vie en Inde, c'est une intouchable, elle mène une vie de misère, mais elle ne veut pas la même chose pour sa fille. La seconde travaille avec son père dans l'usine familiale mais elle découvre que sa famille est au bord de la ruine. Et la troisième est une brillante avocate Canadienne à qui tout sourit, jusqu'au jour où la maladie s'en mêle. Trois destins, trois femmes, trois brins de vie qui se ressemblent, se tissent, se tressent ensemble vers la même envie, celle garder espoir pour survivre et tout simplement VIVRE !
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